Ce que la bachata m’a appris sur la persévérance (et la confiance en soi)

Septembre 2024. Je m’inscris à des cours de bachata, cette danse latine réputée « accessible » aux débutants. Censée être facile à apprendre… enfin, en théorie.

Lors du tout premier cours, le doute s’installe immédiatement. Je me sens à la traîne, incapable de répéter les pas de base. Mes pieds ne suivent pas. Mon esprit critique s’emballe : « Tu n’y arriveras jamais », « Tu n’es pas faite pour ça ».

Autant dire que j’étais (très) mal partie.

Un pas après l’autre

Mais malgré la frustration des débuts, je décide de continuer. Chaque jeudi soir, je prends ma voiture pour aller danser. Parfois avec enthousiasme. Parfois avec flemme, surtout quand il fait froid ou que la journée a été longue. Mais j’y vais.

Parce que c’est ce que je fais aussi dans la vie : je m’accroche, je recommence, je progresse. Je ne cherche pas à être parfaite. Je veux juste avancer et me prouver que je suis capable.

Le moment du déclic

En février, quelque chose change. Un soir, sans que je sache pourquoi, je me sens plus à l’aise. Je commence à refaire les pas chez moi, par automatisme, presque sans y penser. Je me laisse guider par la musique et par mon partenaire. Je relâche un peu le mental.

Et ça marche.

De la piste de danse à la piste de vie

Je me surprends à aimer ça. À avoir envie d’y retourner. Je me mets même à sortir en soirée pour pratiquer, moi qui n’osais pas au début. Mes gestes deviennent plus fluides. Je prends du plaisir. Je souris en dansant.

Cerise sur le gâteau : l’an prochain, je passe dans le groupe supérieur.

Et si tout se jouait dans la confiance ?

Il faut dire que, fin 2024, je m’étais convaincue que je me réinscrirais en niveau débutant... Je ne pensais pas être « à la hauteur ». Mais avec de la persévérance, un brin d’auto-dérision… et un peu plus de confiance en moi, j’ai trouvé ma place. J'ai progressé.

Une leçon bien au-delà de la danse

Cet apprentissage résonne avec beaucoup d’autres aspects de ma vie, personnelle comme professionnelle. Rédiger, créer, photographier, se former, développer son activité… rien ne se fait en un claquement de doigts. Mais en avançant pas à pas, en osant sortir de sa zone d’inconfort, on finit par faire des mouvements cohérents.

Et vous, avez-vous déjà connu cette sensation ? Celle de penser que vous alliez échouer… et finalement, vous surprendre à briller ?