🎉 Deux ans d’auto-entrepreneuriat : le bilan d’une rédactrice freelance
- Pauline Garnier
- 1 juin
- 2 min de lecture
Le 1er juin 2023, je créais mon auto-entreprise. Un formulaire à remplir, quelques clics… et pourtant, un pas immense dans ma vie professionnelle.
Cela faisait plusieurs années que l’idée de devenir freelance me trottait dans la tête. Mais à l’époque, je n’osais pas. J’étais jeune, en CDI dans une agence de presse, et j’avais un objectif clair : obtenir ma carte de presse.
Puis tout a basculé.

Un tournant inattendu
Je suis tombée malade. Mon corps m’a obligée à ralentir, puis à m’arrêter. Mon employeur a mis fin à mon contrat. Et avec lui, c’est tout un pan de ma vie que j’ai vu s’effondrer.
Je n’avais plus la force – ni l’envie – de retourner dans un schéma classique. Je ne voulais plus travailler « pour quelqu’un ». Alors, une fois remise sur pied, j’ai choisi de me consacrer à mon propre projet professionnel.
Sans faire de b
ruit, j’ai entamé les démarches pour créer mon auto-entreprise. Et peu à peu, les choses ont commencé à se mettre en place.
Les débuts prometteurs dans ma vie de rédactrice
Mes premiers clients m’ont fait confiance. Les missions arrivaient, le bouche-à-oreille fonctionnait. Le 1er janvier 2024, je me suis sentie prête à l’annoncer publiquement : Je suis auto-entrepreneure.
Les retours ont été chaleureux et bienveillants. Je me suis sentie soutenue, et surtout : à ma place.
L’épreuve du creux
Mais l’été 2024 a marqué un vrai passage à vide. Les missions se sont faites rares. Certains prospects enthousiastes ont disparu sans un mot. D’autres ont tenté de négocier mes tarifs au rabais. Et moi, j’ai commencé à douter.
Je me suis posé mille questions. Et si j’avais fait le mauvais choix ? Et si je n’étais pas faite pour l’entrepreneuriat ?
Mais au lieu de baisser les bras, j’ai retroussé mes manches.
J’ai envoyé des dizaines de mails pour proposer mes services.
J’ai refait mon site Internet.
J’ai retravaillé mes profils LinkedIn, Malt, Instagram.
Je me suis formée en ligne pour enrichir mes compétences.
Et surtout, j’ai échangé avec d’autres freelances. Tous vivaient la même chose. Ce fameux « creux de l’été » n’était pas une légende : il faisait (presque) partie du jeu. J’ai compris que ce n’était pas moi le problème.
Un renouveau en 2025
Depuis le début de l’année 2025, le travail reprend doucement. Je suis à nouveau contactée pour des entretiens. Je réalise plusieurs missions, notamment en tant que rédactrice de débats. Et surtout, je retrouve le sourire.
Ce que je retiens après deux ans
En deux ans, j’ai appris à :
faire preuve de patience ;
cultiver la résilience ;
sortir de ma zone de confort ;
accepter les hauts… comme les bas.
Aujourd’hui, je célèbre mes deux ans d’auto-entrepreneuriat avec beaucoup de gratitude et aucun regret. Ce chemin n’a rien d’un long fleuve tranquille, mais il est profondément aligné avec mes valeurs et ma vision du travail.
Et ça, ça n’a pas de prix.



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